Colorés, atypiques ou confortables, vous trouverez votre bonheur parmi nos boubous africains afin de posséder la plus belle tenue de la soirée !
Le boubou africain
Le boubou est la robe sénégalaise classique, portée par les hommes et les femmes dans toute l'Afrique de l'Ouest et dans les communautés diasporiques ouest-africaines d'Europe et des États-Unis. Cousu à partir d'une seule pièce de tissu, le boubou a généralement une largeur de 150 cm et des longueurs variables. Le style le plus élégant, le grand boubou, utilise généralement une pièce de tissu de 300 cm de long et atteint les chevilles. Traditionnellement, fabriqué sur mesure dans des ateliers par des tailleurs, le boubou est réalisé en pliant le tissu en deux, en façonnant une ouverture pour le cou et en cousant les côtés à mi-hauteur pour obtenir des manches fluides. Pour les femmes, l'encolure est large et arrondie ; pour les hommes, elle forme un long V, avec généralement une grande poche à cinq côtés coupant l'extrémité du "V".
Comment mettre un boubou africain ?
Le boubou se compose généralement de trois pièces : une chemise à manches longues, un pantalon à nouer qui se rétrécit aux chevilles, et une robe sans manches, large et ouverte, cousue par-dessus ces deux pièces ; les trois pièces sont généralement de la même couleur, et étaient historiquement fabriquées en soie, mais de nos jours, elles sont en coton ou parfois en tissu synthétique ressemblant à de la soie. L'ensemble sera incomplet sans un chapeau ou une chéchia de n'importe quelle couleur. Le boubou de la femme se différencie de celui de l'homme par le fait qu'il se compose de deux pièces : une enveloppe en bas, une grande robe débordante pour couronner le tout, et bien sûr un foulard complexe. Son nom vient du wolof "mbubb", qui a été traduit en français par "boubou". En yoruba, il est connu sous le nom d'agbada ; en haoussa, il est babban riga, tandis qu'en touareg, il est k'sa grand boubou.
Origine du boubou
La tradition du boubou est ancienne et remonte au VIIIe siècle. Son origine se trouve dans les vêtements portés par les peuples islamisés Tukulor (Toucouleur), Mandé et Songhai des grands empires du Takrur et du Ghana, et des empires du Mali et des Songhai au 13e siècle. En Afrique occidentale, les nobles des différents peuples portaient déjà un vêtement plus ou moins similaire au boubou actuel. Les différents motifs de la broderie avaient déjà des significations précises qui variaient selon les ethnies et les régions. Le reste de la population, en majorité des artisans et des agriculteurs, portait des vêtements semblables à des tuniques pour le haut du corps, et une enveloppe ou un pantalon ample pour le bas du corps.
Dans le passé, en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, seuls les peuples islamisés portaient le boubou : Peuls, Toucouleurs, etc. ... les autres ethnies avaient toutes leurs propres vêtements traditionnels plus ou moins similaires. Avec le commerce entre les peuples, l'industrie de la mode, de nombreux stylistes africains (comme Alphadi) se sont spécialisés dans le boubou et celui-ci a désormais acquis une visibilité internationale. Aujourd’hui les boubous traditionnels sont de plus en plus remplacés par les dashiki africains qui gardent le même design, mais sont plus facile à porter.
Les boubous africains en pagne
Le pagne est un type de vêtement qui se drape autour des hanches et de l'aine. Il est généralement fait d'une seule pièce, mais il est parfois maintenu en place par une ceinture. Certains pagnes peuvent être fabriqués à partir d'une seule pièce de tissu de trois mètres de large. Il était et est encore porté comme sous-vêtement ou maillot de bain dans les sociétés qui désapprouvaient la nudité des organes génitaux. Elle est également utilisée dans les sociétés où aucun autre vêtement n'est nécessaire ou souhaité. Il est souvent porté comme un seul vêtement et est fabriqué à partir de fibres d'écorce, de cuir ou de tissu. Différentes cultures portaient les pagnes de différentes manières et dans différentes cultures les pagnes sont réservés à différentes classes. Généralement porté dans les pays chauds, il permet alors de se couvrir d’un tissu léger laissant alors passer la chaleur.